Développement durable
Le terme développement durable apparaît pour la première fois dans un rapport de l'UICN publié en 1980. C'est le rapport Brundtland qui posa les bases du développement durable, et qui en donne la définition de référence.
Les 3 piliers du développement durable
Efficacité économique, il s’agit d’assurer une gestion saine et durable, sans préjudice pour l’environnement et le social.
Equité sociale, il s’agit de satisfaire les besoins essentiels de l’humanité en logement, alimentation, santé et éducation, en réduisant les inégalités entre les individus, dans le respect de leurs cultures.
Qualité environnementale, il s’agit de préserver les ressources naturelles à long terme, en maintenant les grands équilibres écologiques et en limitant des impacts environnementaux.
Les quatre principes fondamentaux
La solidarité entre les pays, entre les peuples, entre les générations, et entre les membres d’une société : partager les ressources de la Terre avec nos voisins en laissant à nos enfants. Par exemple : économiser les matières premières pour que le plus grand nombre en profite.
La précaution dans les décisions afin de ne pas causer de catastrophes quand on sait qu’il existe des risques pour la santé ou l’environnement. Par exemple : limiter les émissions de CO2 pour freiner le changement climatique.
La participation de chacun, quelque soit sa profession ou son statut social, afin d’assurer la réussite de projets durables. Par exemple : mettre en place des conseils d’enfants et de jeunes.
La responsabilité de chacun, citoyen, industriel ou agriculteur. Pour que celui qui abîme, dégrade et pollue, répare. Par exemple : faire payer une taxe aux industries polluantes.
Le terme développement durable apparaît pour la première fois dans un rapport de l'UICN publié en 1980. C'est le rapport Brundtland qui posa les bases du développement durable, et qui en donne la définition de référence : un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Cela implique un développement qui soit à la fois vivable (écologiquement supportable et socialement juste), viable
(économiquement rentable et écologiquement supportable) et équitable (économiquement rentable et socialement juste), s'appuyant en cela sur ce qu'on appelle souvent les trois piliers du développement durable : l'économie, le social et l'environnement.
L'idée d'un développement soutenable signifie que l'on ne doit pas prendre à la Terre plus que ce qu'elle peut donner. Cela implique le recours aux énergies renouvelables, au recyclage pour les matières premières dont le stock n'est pas renouvelable (comme les métaux par exemple), mais aussi une bonne connaissance du rythme de renouvellement des espèces animales, des végétaux, de la qualité de l'air, de l'eau, et plus généralement, de toutes les ressources que nous utilisons ou sur lesquelles nous agissons. Il existe aujourd'hui un consensus global autour de la nécessité de se préoccuper de la durabilité du développement. Le développement durable a ainsi été décliné en programmes et stratégies par la majorité des gouvernements et des instances internationales.
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